Partager
Actualité

Un financement ANR obtenu pour produire par bioingénierie des médicaments d'origine végétale et lutter contre leur pénurie

  • Pharmacie,
  • Santé-Sciences-Technologie,
  • Recherche,
ANR
ANR
Date(s)

du 21 octobre 2020 au 31 décembre 2020

Lieu(x)

Site Grandmont

Faculté de Pharmacie Philippe Maupas
EA 2106 Biomolécules et Biotechnologies végétales - BBV

Vincent Courdavault, de l'équipe BBV, est lauréat de ce financement obtenu pour le projet MIACYC.

Un financement ANR sur la production de médicaments d'origine végétale par bioingénierie

L'équipe de recherche Biomolécules et Biotechnologies Végétales (EA2106 BBV, Faculté de Pharmacie/Faculté des Sciences et techniques) a répondu avec succès à l'appel d'offre 2020 de l’ANR pour un projet de recherche collaboratif sur le développement de méthodes alternatives de production de médicaments. 

Le projet MIACYC, coordonné par Vincent Courdavault, vise à caractériser les voies de synthèse de produits naturels et de les transférer dans des usines microbiennes de type levure afin de produire les molécules par ingénierie métabolique. En effet, un grand nombre de ces substances exclusivement extraites des plantes ont des activités thérapeutiques majeures et sont utilisées dans de nombreux domaines. Malheureusement, leur production est soumise aux fluctuations d'approvisionnement des plantes dont elles sont extraites et les traitements se voient interrompus en raison de pénuries. C'est le cas des alcaloïdes indoliques monoterpéniques (AIM), une famille de molécules dont sont issus ou dérivent de nombreux médicaments comme par exemple la vincristine,  anti-tumoral majeur utilisé dans les cancers pédiatriques. 

Afin de lutter contre ces pénuries annuelles et améliorer la disponibilité de ces médicaments, la recherche menée permettra d'élucider la machinerie enzymatique catalysant une cyclisation atypique des AIM, et développera des approches innovantes de biologie de synthèse couplée à l'ingénierie métabolique pour produire ces molécules thérapeutiques complexes via la conversion de précurseurs naturels plus abondants, plus simples et issus de plantes communes européennes. 

Ce projet, financé pour 4 ans, implique plusieurs enseignants-chercheurs de l'équipe BBV (Audrey Oudin, Sébastien Besseau, Christelle Dutilleul, Caroline Birer-Williams, Arnaud Lanoue) et les chercheurs du 2ème partenaire du projet, l'équipe BioCIS de l'Université Paris-Saclay (Medhi Benidir, Pierre Le Pogam-Halluard, Harona Diarra). 

contact : Vincent Courdavault (vincent.courdavault@univ-tours.fr)